"Mon rêve familier" de Paul Verlaine

Présentation commentée de "Mon rêve familier"  de Paul Verlaine :

6ème poème du thème Mélancholia de son receuil "Poèmes Saturniens"

Pour commencer, l'auteur utilise "je", ce qui incite son implication directe dans ce sonnet de vers en Alexandrin.
De plus, il emploie des adjectifs possessifs qui impose encore plus sa présence : mon front, mon cœur.

La femme de Verlaine est décrite de façon générale et abstraite. Elle est au début une femme inconnue mais il l'aime et elle l'aime, elle le comprend et pourtant il ne sait rien de son apparence physique et son regard est pareil a celui des statues. A chaque fois qu'il fais ce rêve, ce n'est pas tout à fait la même mais ni tout à fait un autre. Ce qui peut renforcer l'idée que ce soit une femme en générale, un désir, la femme qu'il n'a pas mais qu'il désire.

Mais malgré le fait que cette femme reste un mystère, Verlaine semble tout de même lui approprier une légère identité :son nom qui est doux et sonore, son regard pareil à des statues, sa voix lointaine, calme et grave

Vers 11 : "Comme ceux des aimés que la vie exila." Ce vers donne l'impression d'une fin d'un amour ou de la mort de par son silence que l'on peut également relever au Vers 14 : "L'inflexion des voix chères qui se sont tues."

CONCLUSION

Paul Verlaine donne l'impression dans ce poème qu'il a envie de se confier aux lecteurs en expliquant de façon poétique sa détresse amoureuse. Il rêve de la femme parfaite qui lui manque cruellement en réalité. Il dit qu'elle est la seule à rafraîchir son front blême en pleurant. Comme s'il manquait cruellement d'un amour charnel (ou maternel ?)

Fabien Di Lisio